Cracovie, la Belle !

La pluie, le froid et un épais brouillard ont retardé notre départ vers la découverte d’une Cracovie toute belle, toute grouillante de beau monde.

Après avoir longé les remparts qui protégeaient le Château royal que nous visiterons demain, nous avons monté la Promenade Planty, un oasis de verdure agrémenté de statues, de fontaines et de monuments. Un crochet à droite, nous conduit vers la Basilique des Franciscains que nous visitons pour ses magnifiques vitraux. Un crochet à gauche et on s’engage sur la rue Bracka où les restaurants nous interpellent. On ne peut résister et on entre au Café Botanica. On y croise surtout des étudiants en grandes discussions, sûrement en train de refaire le monde. Certains nous saluent en sortant, on doit avoir l’air de vieux profs ! Profs, oui, mais vieux !!!

Bien restaurés, nous débouchons sur la grande place du marché, le Rynek, cœur de la ville. Sa création date de 1257 et constituait le centre névralgique de la vie religieuse, économique et politique du Cracovie médiéval. La place est grande, belle et entourée de 47 maisons construites au 14^e et 15^e siècles. On y  assiste à la cérémonie du hejnal qui se déroule à la cathédrale à toutes les heures impaires.  Puis à l'extrémité nord-est de la place, on emprunte la rue Florianska qui se termine par une barbacane, à quelques mètres d’un MacDonald. Au retour, on entre chez Kawiarnia Jama Michalika, sans doute le plus célèbrre café de Cracovie, si ce n’est de la Pologne, souligne Michelin. Tortes polonaises et cafés polonais nous sont servis par une jeune hôtesse qui maîtrise très bien l’anglais. Un pur délice ! Pas l’hôtesse, mais les tortes et les cafés … quoique … !!!

Le temps passe. Nous nous arrêtons à la maison de Jan Matejko, l’un des plus fameux peintres polonais. C’est intéressant de circuler dans cette maison où il vécut et qui est encore meublée comme elle l’était de sa naissance (1839) à sa mort (1893).

Long retour à l’appartement et pénible escalade des 96 marches qui nous amènent haletant à l’apart. http://fr.wikipedia.org/wiki/Hejnał