jeudi 13 octobre 2011

De retour

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage, c'est dans cet esprit que nous sommes de retour à la maison.

Longue envolée sans histoire.

Atterrissage en douceur dans notre lit douillet ... ZZZZZZZ

mercredi 12 octobre 2011

Vienne, dernière journée

Cette dernière journée à Vienne s’est déroulée sous la pluie. Comme si Vienne pleurait, un peu comme nous. Les départs sont toujours un peu déchirants.
Nous avons quand même profité pleinement de cette dernière journée de notre voyage en explorant deux collections extraordinaires à la Hofburg où nous avons visité le Musée des Beaux-Arts, hier. La première collection est celle des Instruments de musique anciens et la seconde collection est celle des Armes et Armures. Nous y sommes restés plus de quatre heures et n’avons pu apprécier toutes les pièces exposées.
Au retour, nous sommes arrêtés chez Demel, un Café incontournable de Vienne. Nous aurions dû nous contenter de commander un café et une pâtisserie … nous n’irons pas plus loin sur ce sujet ! Mais qu’on aurait donc dû …
Ce soir, c’est notre souper d’adieu à l’appartement. Demain, on entreprend le retour à la maison sur AirTransat. Vol d’une durée de tout près de 9 heures, sans escale. Et demain, également, dernière chronique de ce voyage. Sniff ! Sniff !

mardi 11 octobre 2011

Vienne

Pas de pluie ce matin. Nuageux en avant-midi et ensoleillé en après-midi. Très grands vents qui vous soulèvent le toupet (pour ceux qui en ont encore un, bien sûr !). Une grande partie de la journée a été consacrée à la visite du Musée des Beaux-Arts de Vienne, le Kunsthistorisches Museum. Nous avons également longuement marché dans le MuseumsQuartier, l’un des plus grands complexes culturels au monde.
Au retour, un café sur la terrasse du chic Café Julius Meinl am Graben. On rentre à la maison les muscles endoloris d’avoir tant marché dans le quartier et au musée mais fort heureux de notre journée.

La p’tite vie du blogueur

C’est à Las Vegas, au printemps 2007, qu’a germé l’idée de rédiger un blogue relatant nos journées parfois excitantes, parfois calmes, parfois tumultueuses de nos voyages occasionnels. Nous voulions garder un souvenir assez précis de ce que nous vivions en voyage. Puis, on a pensé que des parents et des amis pourraient être également intéressés à nous suivre au quotidien (ou presque) pendant nos séjours à l’étranger et parfois au Québec.
Au début, l’aventure m’amusait. J’avais hâte de consigner nos notes et de les publier sur l’internet. De plus, les commentaires que nous recevions, à l’occasion, constituaient un encouragement. Nous étions lus par quelques fidèles parents et amis. Le plaisir s’est accru avec le temps : Las Vegas (10 chroniques) en 2007, l’Italie (62 chroniques) en 2007, Paris (23 chroniques), Québec (4 chroniques) et l’Andalousie (59 chroniques) en 2008, l’Espagne et le Portugal (99 chroniques) et Charlevoix (8 chroniques) en 2010 et, finalement l’Europe centrale (54 chroniques) en 2011. Donc, 319 chroniques !
Mais voilà ! Les longs voyages que nous entreprenons et la fatigue qui, avec l’âge, s’accentue davantage en fin de journée rendent cette opération difficile et moins stimulante. Rédiger un texte, même un court texte, au jour le jour, est une activité exigeante. Avant que cela ne devienne une corvée, je cesserai donc la rédaction de mes blogues avec la fin de ce voyage en Europe centrale, jeudi après-midi.
Merci à celles et ceux qui nous ont lus régulièrement ou sporadiquement.
Un merci particulier aux parents, amis et inconnus qui nous fait parvenir des commentaires de temps en temps.
Il y aura toujours d’autres moyens d’entrer en communication avec celles et ceux qui s’intéresseraient à ce que l’on vit en voyage : courriels, Skype, YouTube, site de photos, etc. On explorera …
Pierre

lundi 10 octobre 2011

De Melk à Krems à Vienne

Danube

Melk
Autre journée de temps maussade. Il a plu, il a venté, il a fait froid. Avant de quitter Melk, on fait une petite tournée des rues avoisantes de notre hôtel et on part un peu déçu de n’avoir pu apprécier cette charmante ville sous un soleil radieux. Enfin !
Danube
Notre itinéraire comportait un trajet d’une trentaine de kilomètres longeant le Danuble entre Melk et Krems : c’est la Wachau, une belle section du Danube. Malgré les nuages sombres, nos attentes ont été largement récompensées. Nous avons été éblouis par des paysages d’une grande beauté, comme en témoignent ces quelques images de Gisèle.
Puis, c’est l’autoroute jusqu’à notre appartement, le même que nous avions loué à notre arrivée. Remise de l’auto chez Hertz, arrêt à l’épicerie et à la pâtisserie et on rentre à la maison. Il ne nous reste que deux jours complets avant le départ, on les occupera au maximum dans cette ville fabuleuse. À suivre …

dimanche 9 octobre 2011

De Graz à Melk via Baden

Journée de p’tite misère ou presque ! Nous sommes partis sous un soleil radieux. La météo prévoyait du beau temps toute la journée et un mercure confortable pour la saison. Mais, à moins de 100 km de Graz, le ciel s’est obscurci, les gros nuages gonflés d’eau ont commencé à déverser leurs surplus sur nos têtes. À certains moments, il était difficile de voir l’auto qui nous précédait.
Nous arrivons à Baden, cette mignonne ville d’eaux mais les vents forts, une pluie torrentielle et un froid de canard nous ont offert une bien triste visite de cette ville. Nous avons fait un tour de ville à la sauvette, en automobile, sans descendre dans les rues piétonnières désertées et aux commerces fermés. On poursuit notre route sur Melk.

Accalmie à l’arrivée. On se rend au célèbre monastère bénédictin sur la colline surplombant la ville. Pas de visite guidée aujourd’hui de cet immense complexe restauré en 1976 ! On fait le tour des édifices extérieurs, on admire la richesse de l’église et, en sortant, la pluie et le vent sont de retour. On s’engouffre dans un restaurant autrichien tenu par un Turc proposant une cuisine italienne et grecque ! Et voilà pour la mondialisation culinaire !
De retour à l’Hôtel Restaurant Zur Post. L’internet ne fonctionne pas dans la chambre. Il faudra trouver une solution dans le hall d’entrée où un appareil est mis à la disposition des clients. De TOUS les clients, en même temps !
Je sens que ces bien petites misères tirent à leur fin ! 

samedi 8 octobre 2011

Graz, dernière journée

Les prévisions météo ne se sont pas avérées. Enfin, pas tout à fait : il n’a pas plu mais la température a été relativement froide. Une vraie journée d’automne.
Journée entièrement consacrée à l’exploration de Graz. C’est une ville magnifique que nous quitterons à regret. Arrivés sur la Hauptplaz (Grand-Place) qui forme avec le Rathaus (Hôtel de ville) le cœur même de la vieille-ville, nous nous sommes dirigés vers le Schlossberg (la Citadelle) construit sur un promontoire rocheux à environ 250 mètres de la rue. Pour y accéder, rien de mieux que le funiculaire. De là-haut, la vue sur Graz est spectaculaire. Ce matin, un léger brouillard flottait sur la ville et donnait un cachet mystérieux au décor urbain.
Par la suite, nous avons erré dans les rues de la vieille-ville. Aucun endroit ne permet de s’égarer avec autant de plaisir. Une nouvelle découverte nous attend à chaque coin de rues : ruelles cachées, cours intérieures romantiques, façades artistiques et bâtiments de toute beauté. Ce n’est pas pour rien que Graz est inscrite sur la Liste du patrimoine de l’UNESCO.
Puis, vers 17 h, c’est le retour à l’hôtel. Souper léger, préparatifs pour le départ de demain. Nous serons à Melk en fin de journée après un petit détour à Baden.

vendredi 7 octobre 2011

Graz

Nous avions été privilégiés depuis notre arrivée par un temps généralement splendide et des températures d’été. Ce matin, il pleuvait sur Graz. L’automne nous a rattrapés : pluie abondante et 5-6°C au maximum. On s’entraîne pour notre retour au Québec.
Musée vu de l'intérieur
Notre journée a été consacrée à la visite de lieux où il faisait chaud et où il ne pleuvait pas : deux musées au centre-ville. Nous avons passé une bonne partie de la matinée au Kunsthaus Graz, le musée d’art contemporain de la ville. L’extérieur du bâtiment est impressionnant, pour ne pas dire surréaliste. Sa forme ressemble aussi bien à un vaisseau spatial qu’à une grosse arachide ! Ce musée propose des expositions temporaires, une revue de photographies et un restaurant. Parfois surprenantes, parfois touchantes, les œuvres exposées sont toujours déroutantes.
À la sortie, on s’engouffre dans un resto, bien au chaud. Ciabatta végétarien, ciabatta au prosicutto, bière et sturm. Le sturm c’est le vin nouveau de la région, disponible durant 3 ou 4 semaines et nous sommes en plein dedans !
Cheval sous armure
(Photo de la photo
du catalogue de l'exposition)
L’après-midi est consacré au Heavy Metal ! En effet, nous avons visité le Musée Landeszeughaus consacré aux armures médiévales. Armures reluisantes, sabres et épées magnifiques, riche collection d’armes à feu; le clou, une armure pour cheval. Plus de 32 000 articles d’équipement militaire qui ont été entreposés dans ce lieu depuis le 17e siècle. C’est la plus grande salle d’armes anciennes du monde. Fort intéressant … et à l’abri des intempéries.
Vue de notre chambre vers 17 h
Retour au bercail et petit souper concocté par Gisèle dans la chambre de notre hôtel.
Demain, on prévoit le même temps. Petite misère !

jeudi 6 octobre 2011

De Salzburg à Graz

Longue route mais agrémentée de paysages fabuleux. Chaque fois que c’est possible, nous préférons les petites routes de campagne. Parfois, il est très intéressant d’emprunter les routes nationales qui nous font traverser les villes et les villages. Cependant, pour franchir de longues distances, rien de mieux que les autoroutes qui nous font découvrir des paysages souvent époustouflants et ce, à un coût acceptable. Nous sommes partis de Salzburg vers 8h30 et sommes arrivés à Graz vers 14 h. Voyage entrecoupé d’arrêts techniques et de pauses-bouffe, sans oublier les nombreux arrêts et ralentissements causés par les travaux routiers … comme au Québec.

Peu après notre installation à notre hôtel, à quelques kilomètres du centre-ville, nous partons à la découverte de Graz en autobus. Premier contact très intéressant. L’Hôtel de ville, passage obligé au centre d’information touristique, regards émerveillés sur les diverses places et sur la rivière Mur, le musée d’Art Moderne qui ressemble à une immense arachide et souper à la lueur du clair de lune près de l’église des Franciscains. Gisèle échange longuement, en allemand, avec la serveuse à propos de notre périple et … de notre contact raté avec les Polonais. Toute en réserve, elle partage notre analyse.

La p’tite vie à Graz

Bien heureux de notre repas de schnitzels et de notre vin blanc de la région, nous retournons sur le quai des tramways devant le Rathaus pour prendre le 3, puis le 60. On attend ! On attend ! On attend ! On consulte un tableau et on constate que le tramway et l’autobus qui devaient nous ramener à la maison ne sont plus en service après 20 h. Il est 21 h !
On prend un taxi qui nous ramène à bon port ; en route, Gisèle fait la causette avec le chauffeur. Comme il est d’origne iranienne et que nous avons visité l’Iran en 2001, les échanges sont chaleureux et nostalgiques. Une autre rencontre intéressante aujourd’hui.

mercredi 5 octobre 2011

Salzburg, dernière journée

Notre journée a été consacrée à la découverte de Salzburg ailleurs que sur la rue Getreidegasse. Le charme de Salzburg réside beaucoup dans les rues de la vieille ville. On y observe des maisons anciennes et des échoppes anciennes. D’ailleurs, dans une de ces vieilles rues, la rue Goldgasse, dans une de ces échoppes, la Antike Uhren Schomollgruber, je n’ai pu résister à la tentation de me procurer une montre-bracelet plutôt originale, à un prix vraiment … ça, c’est personnel !
Outre les rues où seuls les fiacres circulent, nous avons consacré la majeure partie de la journée à découvrir la Forteresse de Hohensalzburg surplombant la ville. On y accède facilement par un funiculaire moderne, récemment rénové. La visite avec un audio-guide nous révèle, entre autres, que la forteresse a été bâtie en 1077, puis agrandie et rénovée à diverses époques. Elle est le plus grand château-fort en parfait état de conservation d’Europe centrale. Ce qui est remarquable, c’est qu’aucun de ses assaillants n'a réussi à la conquérir au cours des siècles où elle était habitée.
Un dîner sur une terasse du château dominant la ville a conclu une belle expérience touristique et culturelle.
Demain, Graz, à près de 280 km au sud.

mardi 4 octobre 2011

Salzburg Lez Lacs

Lac Mondsee
Lac Ebensee
À moins de 25 km de Salzburg, nous avons parcouru une région magnifique. Il s’agit du Salzkammergut, une région de l’Autriche des Préalpes orientales foisonnantes de lacs, de montagnes et de petits villages rustiques. Bien que ce soit une région touristique très courue, réputée pour ses lacs alpins, nous étions très souvent seuls sur la route et il était facile d’arrêter pour contempler, faire des photos et tourner quelques images. Ici et là, des gens avaient enfilé leur maillot de bain pour profiter des eaux cristallines presque tièdes de ces lacs alpins.
Gmunden sur Ebensee
Les pieds dans l'eau
Lac Wolfgang
Difficile de décrire les lacs que nous avons admirés : le Wolfgangsee, le Ebensee, le Attersee, le  Mondsee, le Fuschlsee, etc.
Une fois de plus, les images de Gisèle décrivent mieux que les mots les merveilles de la nature alpine qui ont fait notre bonheur aujourd’hui.

lundi 3 octobre 2011

De Cesky Krumlov (République tchèque) à Salzburg (Autriche)

Départ vers 9 h. On aurait dû emprunter une autoroute mais notre Gère-Mène de GPS nous a entraînés dans des sentiers montagneux fort beaux mais sinueux, tortueux, serpentants ! C’est par ces voies seconaires que nous avons franchi la frontière sans arrêt maintenant, bien sûr.
En Autriche, on a roulé sur une autoroute hyper-rapide. On a sollicité le petit moteur de VW jusqu’à presque tutoyer la limite de 130 K/h, sauf dans les côtes, bien entendu ! Comme une revanche infantile ! Bof !
Ce trajet entre notre point de départ et notre point d’arrivée nous a encore offert un spectacle merveilleux de montagnes vallonneuses, de collines ondoyantes, de prés verdoyants et de villages encastrés dans ces paysages, comme une carte postale d’autrefois. Une grande jouissance à grande vitesse !
Plus, vers 13 h, nous sommes arrivés à Salzburg. Première impression : déception. Après avoir visité Vienne, Budapest, Cracovie, Wroclaw, Prague et autres villes et villages, le centre touristique de Salzburg nous semble un immense centre commercial. D’un anachronisme ravissant, nous croisons des personnages de la bourgeoise du temps de Mozart en tenue d’époque, au grand plaisir des touristes et des Salzbourgeois à la recherche d’aubaines chez Gucci, Cartier et autres boutiques de la rue Getreidegasse. Gisèle, qui a déjà visité cette ville en 1969, est également un peu déçue de l’orientation qu’a prise cette petite ville.
Demain, nous nous évaderons de Salzburg pour sillonner une région de lacs et de montagnes. Mercredi, on explorera davantage Salzburg espérant y trouver l’inspiration que nous n’y avons pas trouvée cet après-mdi.

dimanche 2 octobre 2011

Cesky Krumlov

Petit déjeuner au restaurant de l’appart’hôtel servi par une magnifique jeune Tchèque blonde, souriante, parlant un anglais impeccable. Ces derniers contacts avec les Tchèques reflètent bien l’ensemble des contacts que nous avons eus avec ce peuple. Ils sont affables, courtois, serviables, accueillants et généralement très belles … et beaux !
Nous sommes retournés dans la vieille ville près de notre appartement. Aujourd’hui, les rues escarpées semblaient plus escarpées qu’hier, les escaliers semblaient plus haut qu’hier mais le spectacle était toujours aussi agréable à contempler. Bien qu’il y ait une foule de touristes, majoritairement allemands et asiatiques, on peut facilement circuler dans les petites rues médiévales étroites et se trouver seuls à un carrefour. Plutôt qu’une description de ce que nous avons vu au château et  dans les rues et ruelles, on trouvera, exceptionnellement, plus de photos que les autres jours en attendant que Gisèle en publie en quantité sur son site, au retour.





samedi 1 octobre 2011

De Marianské Lazné à Cesky Krumlov

La journée a commencé par un plantureux petit déjeuner à la pension où nous logions, le Sant Georg garni, à Marienbad. Un personnel accueillant, attentionné nous a servis comme si nous étions les seuls invités de la maison. Bien en forme, on plie bagage et on prend la route. Pas tout à fait et pas tout de suite. Il faut d’abord retourner aux colonnades du centre-ville pour faire provision d’eau de source thermale qui fait beaucoup de bien à Gisèle.
Puis, on essaie de partir mais, des problèmes avec le GPS rendent ce départ très difficile. Rien ne va ce matin, tournez à gauche, tournez à droite quand les sens uniques interdisent ces manœuvres, continuez tout droit quand on est face à une rue piétonnière et tutti quanti. On se débrouille en se disant que les satellites ne doivent pas bien fonctionner au dessus de l’Europe centrale.  
Encore une fois, notre guide était en mode piéton et ce n’est que quelques kilomètres plus loin (et beaucoup trop loin) qu’on s’en rend compte. On rebrousse chemin et, finalement, on arrive à Cesky Kumlov dans notre petit appartement Garni Romantick. À peine installés que nous partons à pied vers le Centrum, le centre-ville.
Cesky Krumlov est une petite ville médiévale en Bohême du Sud. Son centre historique est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Aujourd’hui, on n’a fait qu’un survol rapide de la Place centrale. Demain, on explorera plus à fond, plus longtemps..

vendredi 30 septembre 2011

De Prague à Karlsbad à Marienbad

Levés de bon matin, nous ne sommes partis qu’à 9h30. C’est comme si on ne voulait pas se séparer de Prague, la bien-aimée. Les 170 kilomètres et quelques qui nous séparent de notre premier arrêt nous offrent des paysages tchèques vraiment enchanteurs. Vallons, verdure, troupeaux broutant se succèdent au gré des montées et des descentes qui essouflent notre petite VW Golf plus urbaine faufillante que grimpeuse agressive. Et nous arrivons à Karlsbad, aujourd’hui nommée Karlovy vary. C’est une station thermale célèbre pour ses 12 sources principales et ses 300 secondaires.  Cette ville d’eau accueille les curistes et les festavaliers du Festival international du Film. Les sources de la ville sont embouteillées et les eaux minérales de Karlovy vary sont consommées dans toute la République tchèque.
Bien frictionnés et bien abreuvés de cette eau minérale curative pouvant atteindre 70°C, nous sommes repartis presqu’à regret de cette belle ville. Une heure plus tard, nous entrions à Marienbad, maintenant nommée Marianské Lazné où nous passerons la nuit. On compte une quarantaine de sources qui sont toutes froides et de compositions chimiques différentes. On y traite les maladies du rein et des voies urinaires, les troubles du métabolisme, les maladies des voies respiratoires et celles de la peau. Autant dire que les touristes ne sont pas très jeunes dans cette ville !!
Outre les les thermes, on trouve à Marienbad une fontaine chantante. Aux heures impaires, la fontaine joue des airs de compositeurs tchèques, de Chopin, de Mozart et de Bach au grand plaisir des touristes qui se rassemblent autour et des commerçants qui attendent la fin des mélodies pour vendre leur camelote.
 Bon souper tchèque dans un restaurant qui offrait un concert de musique de jazz de la Nouvelle-Orléans (Dixieland) dont les Tchèques raffolent.
 Demain, Cesky Krumlov.

jeudi 29 septembre 2011

Dernier jour à Prague

C’est la larme à l’œil ou presque que nous entamons notre dernère journée à Prague. On s’est attaché à cette ville. On s’y sent bien.
Le programme projeté hier soir est remplacé par un autre ce matin. En quittant l’appartement, on traverse l’Île Kampa, considérée comme la «petite Venise » de Prague, à deux pas du pont Charles. Évidemment, on emprunte le pont Charles, le plus célèbre des ponts de Prague. Monument emblématique de la ville, achevé en 1402. Une longévité pas mal plus impressionnante que celle du pont Champlain, à Montréal !! Il est habité en permanence par des statues baroques et par des touristes de tout horizon. Bien sûr, au centre du pont, trône la statue de Jean Népomucène devenue une curiosté touristique. Une légende raconte que toucher du doigt les plaques en bronze au pied de la statue apporte chance et bonheur. Nombreuses sont les mains qui s’y sont posées … les nôtres sont restées sceptiques.
Du pont Charles, nous avons pris la rue Karlova et avons erré ici et là dans les rues et ruelles de ce quartier. Notre guide digital nous a fourni de nombreuses indications pertinentes sur les édifices que nous y avons rencontrés. Inévitablement, nous sommes retournés sur la Place Staromestské  pour y admirer encore une fois l’élégance des lieux.
Un apéro sur une terrasse de la place et c’est le retour à la maison en passant de nouveau par le Pont Charles. Un excellent souper au restaurant de notre appart’hôtel a scellé notre séjour à Prague. Nous y reviendrons, c’est certain.
Demain, on se dirige vers Marienbad.

mercredi 28 septembre 2011

Prague

Une autre excellente journée. Il fait beau, il fait chaud, le monde est beau et Prague se fait séduisante, aguichante !
On se rend d’abord chez Avant-Garde, une agence de tourisme spécialisée dans l’accueil du public francophone. On loue un GPS Guide digital. La merveille est dotée d’une carte interactive de Prague, de 400 pages d’informations, de 700 sites historiques, de photos, de circuits à parcourir, etc. En tout temps, on sait où on est et d’un clic, on sait où on va et arrivé où on voulait aller, on sait ce que l’on voit partout autour de nous. Ça, c’est le discours officiel. La réalité est un plus complexe à réaliser. Mais, enfin, ça marche pas fort au début et ça s’améliore par la suite.
Grâce et malgré notre guide digital, nous avons passé beaucoup de temps sur la Place Staromestské, au cœur du centre historique de la capitale tchèque. L’Église Notre-Dame de Tyn domine la place avec ses deux tours. Un des éléments spectaculaires de la place se trouve sur la tour de l’Hôtel de ville. Il s’agit d’une horloge astronomique datant de 1490. À chaque heure, des personnages s’animent au-dessus des signes du zodiaque au grand plaisir de la foule qui se masse devant le cadran plusieurs minutes à l’avance. Les nombreux édifices colorés qui bordent la place sont un pur ravissement. Le centre de cette grande place est occupé par un monument dédié è Jan Hus, un célèbre théologien tchèque mort sur un bûcher en 1415.
Notre marche et notre guide un peu apprivoisé nous amènent à la Tour   Poudrière, porte d'entrée de la vieille ville. Quelques mètres plus loin, c’est la Maison à la Vierge noire puis la Place de l’ancien Marché aux fruits aujourd’hui bien tranquille et entourée de belles maisons. On s’arrête pour dîner, il est 15 heures !
Bien repus à l’italienne (les vieilles habitudes prennent le dessus), on arpente la rue Na Prikopé, une immense rue commerçante, grouillante de résidents et de touristes. Cette rue croise la rue Vaclavské qui se termine par le monument de Saint-Wenceslas et le Musée national malheureusement fermé pour rénovations.
Journée bien remplie et satisfaisante. On rentre en tram, le tram 9, pour les curieux. Arrêt Ujezd pour les très curieux.
Demain, dernière journée à Prague. Le Château et la Cathédrale sont de nouveau au menu.

mardi 27 septembre 2011

Prague

Départ tardif, ce matin. Une « gripette », une gorge endolorie, les muscles en compote ont entraîné un lever tardif et une mise en train au ralenti. Un super petit déjeuner au resto de l’appart nous réconforte et … c’est un départ.
Aujourd’hui, nous avons de grandes ambitions : visiter le Château, la Cathédrale et le Musée national. Quiconque a visité Prague sait très bien que l’accès aux lieux mentionnés est précédé d’une longue escalade de marches interminables (plus je vieillis, plus les montées semblent interminables). Aguerris, nous apercevons un funiculaire qui nous hissent rapidement au sommet de la colline qui nous semble une montagne. Geste irréfléchi ! Une rapide consultation de la carte nous aurait fait constater que ce monte-pente ne conduisait pas au Château ! On découvre cependant un beau jardin surplombant la ville. On redescend et on marche jusqu’aux marches. Petite misère !
Pas si petite misère  que ça. D’abord, on croise l’église Notre-Dame-des-Victoires , on y entre et … on se retrouve en face du Petit Jésus de Prague paré de ses plus beaux atours. Le P’tit Jésus de Prague en personne de plâtre si souvent invoqué, imploré par ma grand-mère ! Et on reprend notre bâton de pellerin et on poursuit notre route.
Déambuler dans les rues de Prague ne relève pas que  de la misère ou du masochisme mais de l’euphorie … ou presque. C’est beau, c’est coloré, c’est convivial. De plus, la langue n’est pas un problème : l’allemand et l’anglais sont langues généralement comprises ici.
On pousuit notre marche, on gravit l’escalier interminable, On se précipite au Musée national : il est fermé pour rénovation... On se dirige vers la Cathédrale : elle est fermée aujourd’hui ; on prépare le concert de ce soir ! Malédiction ! Les dieux sont contre nous ! Il faut réorganiser notre plan d’attaque. On se rend au kiosque d’information touristique (ouf ! il est ouvert !), des préposés nous informent (c’est l’essence même de leur travail) des options qui s’offrent à nous. Il faut en discuter : on se précipite lentement (les muscles! les muscles!) au premier pub en vue (il est ouvert aussi) et, en sirotant une bière pression sous un soleil radieux, on décide de notre journée de demain.
Retour au bercail un peu déçus et ravis en même temps ! Et le P’tit Jésus de Prague nous a sûrement sauvés de la déprime !

lundi 26 septembre 2011

De Wroclaw (Pologne) à Prague (République tchèque)

De Wroclaw, nous nous sommes extirpés de la circulation pour nous rendre à Swidnica, à environ 60 km au sud-ouest en direction de Prague. À Swidnica, on trouve une église classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est une église luthérienne qui a été construite en 1656 au centre d’un cimetière aux tombes centenaires. Elle peut accueillir 7 500 personnes et constitue une prouesse technique pour l’époque. En plus, son décor intérieur en fait une œuvre d’une grande beauté.
Peu de temps plus tard, nous franchissons la frontière … sans nous en rendre compte ou presque. Nous sommes en République tchèque, dans un paysage vraiment magnifique. Un paysage de collines, presque de montagnes, un paysage où les cultures offrent une palette de verts absolument remarquables … même pour un daltonien ! C’est peu dire.
Quelques heures plus tard, près de 300 km plus loin, nous sommes à Prague. Notre fidèle GPS nous conduit à bon port dans un appartement extraordinaire. On sort, on furète, on s’asseoit à une terrasse avec ‘’vue’’. Demain on s’organise davantage !

dimanche 25 septembre 2011

Wroclaw

Tout a commencé par une journée spendide. Temps parfait et température confortable pour visiter : plein soleil, petite brise, 24°C.
En partant de l’appartement, nous avons marché sur la Promenade des Fortifications longeant un canal qui se jette, plus loin, dans l’Oder. Des familles avec enfants, de jeunes couples d’amoureux, des gens plus âgés et quelques touristes enchantés déambulaient lentement en se faisant un petit signe de salutation en se rencontrant. Au milieu du parc, à droite de la promenade, nous avons aperçu un théâtre en plein air; bien sûr, il était trop tôt pour une représentation !
Finalement, nous sommes arrivés sur la grande place nommée Rynek où trône l’Hôtel de ville majestueux. Cette magnifique place, dessinée en 1241, est entourée de maisons de style Renaissance, baroque et classique. Une fontaine de verre qui s’étire au centre est un lieu de rendez-vous pour les habitants de la ville et une cible que les touristes mitraillent allègrement. Après un dîner dans un restaurant de la place, nous avons marché jusqu’à l’Oder et traversé l’Île de Sable pour nous rendre à Ostrow Tumski, l’île qui a vu naître Wroclaw au 9e siècle. Après une visite à la cathédrale, nous sommes revenus à la maison en passant par la Place Rynek encore plus belle sous un éclairage de fin de journée.
Demain, on quitte la Pologne. On entre en République tchèque.

samedi 24 septembre 2011

De Cracovie à Wroclaw

Partis de bon matin, nous avons roulé sur l’Autoroute 4 pour nous rendre à Wroclaw, à 285 km de Cracovie. Il y a peu d’autouroutes en Pologne mais celles qui existent sont de très grande qualité. Et on y roule rapidement : 130 km/h. Notre auto étant propulsée par un moteur de tondeuse à gazon, aussi bien dire que tous ceux qui ont emprunté la 4 aujourd’hui, ont eu l’occasion de nous doubler à vive allure.
Nous avons fait un arrêt à Malujovice, un petit village de quelques centaines de personnes, pour voir son église du XIVe siècle aux murs couverts de fresques. Malheureusement, elle était en rénovation et on a vu les fresques à travers les échafaudages. On a lunché à la sortie du village et on a suscité beaucoup de curiosité dans la place. On a bien tenté de communiquer mais, comme presque toujours, c’est impossible sauf par gestes.
En fin d’après-midi, nous sommes arrivés à notre appart’hôtel. Nous avons été reçus chaleureusement. Peu de temps après, on s’est rendu au centre-ville. Wow ! Quelle ville extraordinairement belle ! Les gens sont ouverts, gais et colorés. On sent le bonheur dans le regard, les sourires et les éclats de voix qu’on a entendus. Tout un contraste avec ce que nous avons vécu depuis notre arrivée en Pologne, il y a plus d’une semaine. La grande place, lieu de rendez-vous, est absolument hors du commun. Sûrement parmi les plus belles grandes places que nous ayions vues à ce jour. Demain, on la visitera plus attentivement.
Un excellent repas typiquement polonais accompagné d’une bière locale a complété notre journée.