mardi 27 septembre 2011

Prague

Départ tardif, ce matin. Une « gripette », une gorge endolorie, les muscles en compote ont entraîné un lever tardif et une mise en train au ralenti. Un super petit déjeuner au resto de l’appart nous réconforte et … c’est un départ.
Aujourd’hui, nous avons de grandes ambitions : visiter le Château, la Cathédrale et le Musée national. Quiconque a visité Prague sait très bien que l’accès aux lieux mentionnés est précédé d’une longue escalade de marches interminables (plus je vieillis, plus les montées semblent interminables). Aguerris, nous apercevons un funiculaire qui nous hissent rapidement au sommet de la colline qui nous semble une montagne. Geste irréfléchi ! Une rapide consultation de la carte nous aurait fait constater que ce monte-pente ne conduisait pas au Château ! On découvre cependant un beau jardin surplombant la ville. On redescend et on marche jusqu’aux marches. Petite misère !
Pas si petite misère  que ça. D’abord, on croise l’église Notre-Dame-des-Victoires , on y entre et … on se retrouve en face du Petit Jésus de Prague paré de ses plus beaux atours. Le P’tit Jésus de Prague en personne de plâtre si souvent invoqué, imploré par ma grand-mère ! Et on reprend notre bâton de pellerin et on poursuit notre route.
Déambuler dans les rues de Prague ne relève pas que  de la misère ou du masochisme mais de l’euphorie … ou presque. C’est beau, c’est coloré, c’est convivial. De plus, la langue n’est pas un problème : l’allemand et l’anglais sont langues généralement comprises ici.
On pousuit notre marche, on gravit l’escalier interminable, On se précipite au Musée national : il est fermé pour rénovation... On se dirige vers la Cathédrale : elle est fermée aujourd’hui ; on prépare le concert de ce soir ! Malédiction ! Les dieux sont contre nous ! Il faut réorganiser notre plan d’attaque. On se rend au kiosque d’information touristique (ouf ! il est ouvert !), des préposés nous informent (c’est l’essence même de leur travail) des options qui s’offrent à nous. Il faut en discuter : on se précipite lentement (les muscles! les muscles!) au premier pub en vue (il est ouvert aussi) et, en sirotant une bière pression sous un soleil radieux, on décide de notre journée de demain.
Retour au bercail un peu déçus et ravis en même temps ! Et le P’tit Jésus de Prague nous a sûrement sauvés de la déprime !

2 commentaires:

Jean-Paul Emard a dit…

Salut,
C'est ça vieillir s'émerveiller avec un peu de souffrance!
Prague quelle ville magnifique!
Bon vent!
Jean-Paul

Anonyme a dit…

Salut,
Oui, oui, vous me brassez de bons souvenirs et je fais toujours un beau voyage (jouissances partagées)en votre compagnie. Du vrai J.P.Sarte.Et Prague.....Gardez le cap.Bizous.
Gaston