Sommes partis à 7 h 30 de Zakopane pour Auschwitz en passant par Debno pour visiter l’église du XIVe siècle. De Zakopane à Debno, le trajet ne devait durer qu’à peine 90 minutes. Ce fut beaucoup plus long parce que … shame on me! … le GPS était programmé en mode piéton plutôt qu’en mode automobile ! C’est plus long à pied qu’en auto !!
Après Debno, nous arrivons enfin à Auschwitz tout émus. Entrez, entrez, c’est gratuit ! C’est gratuit à condition de payer pour le stationnement gratuit et de payer pour la visite gratuite afin d’être accompagné par un guide. Malheureusement, la visite guidée en français nous obligeait à poireauter pendant une heure. Et comme la visite dure plus de 3 heures et demie, nous ne pouvions être à temps pour rencontrer notre propriétaire à Cracovie. Nous sommes partis vers Cracovie sans visiter les camps de concentration.
Notre entrée à Cracovie a dû ressembler à celles que vivent les Montréalais tous les jours. Des bouchons de circulation interminables sans compter les détours qui font frémir le GPS : Calcul en cours ! Calcul en cours ! Et la catastrophe : ne pouvant comprendre les indications routières, je me retouve dans un corridor réservé aux tramways sans possibilité d’en sortir avant près de 400 m. Et si un tramway arrivait … et si un policier nous voyait dans cette voie interdite … et, finalement, une brèche dans le muret permet de sortir de l’impasse et de se retrouver dans la congestion… presque heureux d’y être.
On arrive finalement à destination. La rue nous déplaît, l’édifice nous déplaît et l’appartement au 5e étage (sans ascenseur) ne nous plaît pas. On court aux marchés d’alimentation. Toujours ce problème de langue qui rend tout difficile : pas un mot dans une langue autre que le Polonais, pas un petit effort pour tenter de communiquer avec nous.
En fait, depuis que nous avons quitté la Hongrie, on trouve l’aventure pas mal moins intéressante que prévue. Les Polonais, jusqu’à présent, ne sont pas chaleureux. Ils nous bousculent sur les trottoirs, dans les files d’attente et sur les routes où, en plus de ne pas respecter les limites de vitesse (en plus et en moins), ils nous coupent sans vergogne et ne font preuve d’aucune courtoisie, pas même pour les piétons.
Notre déception est telle que l’on examine la possibilité de quitter la Pologne pour la République tchèque ou l’Allemagne avant de revenir à Vienne. Ce serait une première.
Peut-être que demain …
1 commentaire:
Allons, les amis! Après quelques jours, le ciel de l'aventure polonaise s'éclaircira. Un peu de conduite sportive exerce les réflexes. Le bon vin local est peut-être rare; on dit toutefois que la vodka, avalée cul sec, est aussi réservée aux amateurs de sensations fortes. Quelques mots dans la langue du pays, même mal prononcés, aident à établir des contacts plus chaleureux. Et Gisèle qui croquera des scènes inoubliables que vous pourrez magnifier de commentaires exclusifs et passionnés. Si la Pologne a déjà fourni un pape au monde catholique, elle peut certainement combler un papi et une mamie de passage.
Bonne visite aujourd'hui.
René
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