Valises bouclées, adieux temporaires à Monica et Christian, nous sautons dans le taxi qui nous a conduits chez Hertz, sur le Ring. Formalités rapidement complétées grâce au pré-enregistrement sur internet. Et nous quittons Vienne jusqu'en octobre. Maîtriser la conduite d'une auto non-familière, en plein centre-ville, dans une ville inconnue, en tenant compte des indications en allemand, en portant attention aux feux de circulation, aux piétons qui sont rois dans les zônes désignées et en se fiant entièrement à la voix du GPS, notre Gère-Mène autoritaire (tournez à droite, tournez à gauche, calculs en cours !!!), tout celà n'est pas une sinécure.
On a fini par sortir de la grande ville et, bonheur sublime, on a pu admirer des paysages tout en douceur, des paysages de collines allongées paresseusement le long de prés verdoyants et oscillants au gré des vents.
Un premier arrêt à Eisenstadt. Le plus prestigieux site touristique de la ville est le château Esterházy, à l’origine un château fort gothique (1364), agrandi et transformé ensuite par les princes Esterházy (1663-1672) pour en faire un centre de la vie de cour. Aujourd’hui, le château est devenu un lieu de culture vivante. Dans la salle Haydn, sous les superbes fresques du plafond, on joue régulièrement, à l’occasion de fêtes et de concerts, les oeuvres de Joseph Haydn. Nous avons lunché sous les arbres accompagnés des canards de l'étang.
De Eisenstadt, nou sommes allés à Mörbisch am See. Nous avons été séduits par l'aspect coquet de ses ruelles pittoresques qui se greffent à angle droit de chaque côté de la rue principale.
Puis, nous sommes entrés en Hongrie. Un tout autre monde nous attendait. L'accueil dans les commerces de la fontière n'a pas été très invitant. Poli mais sans plus. À Sopron, nous avons commencé à vivre les problèmes de langue. Bien que Gisèle soit polyglotte et maîtrise très bien l'allemand, ici, c'est parfois plus difficle de se faire comprendre ... et nous sommes encore tout près de la frontière autrichienne. Au restaurant, il a fallu plus de temps pour défricher le menu qu'il n'en a fallu pour manger ce qui nous a été servi. Ça promet ! Malgré les difficultés, c'était délicieux, du début à la fin.
Demain, nous visiterons la vieille ville de Sopron.
1 commentaire:
Avec tout ces mots impossible à prononcé tu dois te bidonner de rire de nous et nous imaginer entrain de pratiquer à lire à haute voix. Je ris avec toi Gaton
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