samedi 17 septembre 2011

De la Hongrie à la Pologne

Nous avons quitté Budapest vers 8 h 30. Munis de la vignette électronique qui autorise le passage sur les autoroutes hongroises, nous sommes partis le cœur joyeux vers la Slovaquie et la Pologne. 

Quelques heures plus tard, nous franchissons la frontière de la Slovaquie. Achat d’une vignette obligatoire. On ne sait jamais si on est sur une autoroute, une route nationale ou une route locale. Il n’y a pas vraiment de différence sauf que sur certains tronçons la vignette est obligatoire et sur d’autres non. Lesquels ?  On ne veut surtout pas de contact avec la police routière. En Slovaquie, on parle slovaque, c’est bien normal mais, contrairement à l’Autriche et à la Hongrie, on ne rencontre personne qui parle une seconde langue. Quant aux indications sur les routes, elles sont unilingues slovaques … comme au Québec où tout est unilingue français. Peu importe, on respecte les limites de vitesse et on admire les paysages merveilleux qui se déroulent sous nos yeux. C’est bucolique de village en village.

Puis, on franchit la frontière polonaise. Un premier étonnement : on entre directement dans le village de Chocholow ! Une autre planète pour nous ! Toutes les maisons sont construites de rondins de sapin de tailles impressionnantes empilés les uns sur les autres. Deuxième étonnement : à l’église du village, on se prépare à célébrer un évènement qui ressemble peut-être à une messe funèbre. Beaucoup d’hommes sont vêtus d’un costume traditionnel montagnard et un trio joue un air immensément triste sur le parvis de l’église pendant que la foule pénètre dans le temple. À cause du problème de langue, il n’a pas été possible de savoir ce qui se passait. 

Puis, nous arrivons à notre hôtel à Zakopane. Le paysage est formidable mais notre appartement ne correspond pas aux illustrations qui nous l’avaient fait choisir. Logés dans les combles, l’appartement jouit d’une vue imprenable sur les monts Tatras; mais il n’est pas très fonctionnel et le wi-fi ne parvient pas jusqu’à nous. Grande déception quand on veut communiquer avec son monde en tout temps.  

1 commentaire:

francine Guindon a dit…

Merci et bisous à vous deux