La p’tite vie à Budapest

Le titre est mal choisi. Il ne sera pas question de petites misères comme on en vit parfois en voyage. Tout s’est bien déroulé du premier au dernier jour. Nous avons aimé notre séjour en Hongrie et, plus particulièrement, les Hongroises et les Hongrois que nous avons côtoyés. Ils sont absolument charmants et toujours prêts à nous aider.


Bien sûr, la langue est un sérieux handicap qui nous a privés du plaisir de converser avec les gens du pays. Cependant, même si on n’a pu communiquer profondément, nous avons pu observer tout à loisir. Ainsi, nous avons remarqué qu’à l’exception des fonctionnaires gouvernementaux qui sont rudes et inhospitaliers avec les touristes, tous les autres n’hésitent pas à nous aider : sur la rue, on nous renseigne avec force gestes parfois en griffonnant un trajet et, très souvent, en nous accompagnant plusieurs coins de rue pour nous mettre dans la bonne direction; au concert, la voisine nous prête son programme; dans les transports en commun, on nous initie au fonctionnement de composteurs pour le moins étonnants; toujours, on est attentif aux besoins de l’étranger. 


Il a également été intéressant d’observer le clivage entre les générations. Les plus vieux semblent les grands perdants du nouveau régime. Leur tenue vestimentaire, leur allure générale nous incitent à le croire. Par contre, la classe des 20-40 ans, la classe besogneuse semble très détendue et respire le bonheur tranquille. Enfin, la jeunesse, peu bruyante même en groupe, semble très heureuse. On sent l’influence de l’occident dans le comportement, dans la tenue vestimentaire et dans les loisirs.


Ce ne sont que des impressions, celles de deux personnes qui ont vécu à peine deux semaines en Hongrie. C’est bien peu de temps et c’est donc un portrait bien superficiel que l’on dresse ici. Mille excuses aux Hongroises et aux Hongrois !